Plus en forme après 40 ans qu'à 25 ? Vraiment ?


“ Personne n'est jeune après quarante ans mais on peut être irrésistible à tout âge.”

- Coco Chanel -

Ce n'est plus de ton âge. Il faut accepter de vieillir.

Quel quadragénaire n'a pas déjà entendu cette expression ? Il semble y avoir une résignation dans notre société que nous devons nécessairement devenir faible et incapable de nous déplacer dès qu'on dépasse la quarantaine.

Pourtant, il est possible de conserver des qualités physiques très élevées jusqu'à un âge avancé !

Il ne s'agit pas de concurrencer les plus jeunes. L'âge nous oblige à prêter plus attention à notre capacité de récupération, et nos capacités maximales potentielles sont plus basses qu'à 25 ans. Mais il s'agit de capacités maximales potentielles ! Tout individu normal peut maintenir un haut niveau de force, de souplesse, de qualité de mouvement, d'endurance... et même de masse musculaire tant qu'il continue à s'entraîner avec intelligence.

Et en plus, ça ne prend pas forcément beaucoup de temps et il n'est pas nécessaire (et même inutile) de terminer les sessions sur les rotules.

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Mon parcours en 4 étapes

Jeune actif en forme

Autour de mes vingt ans, j'étais actif. Je pratiquais les arts martiaux 3 à 4 fois par semaine. J'allais régulièrement courir. J'étais mince malgré un bon appétit. 68kg pour 1,71m.

Une lente descente

Doucement, sans m'en rendre compte, j'ai perdu la forme. J'étais moins actif, mais avec toujours un bon appétit, et les sous pour payer de bons restaus. Je suis monté à près de 80kg...

La prise de conscience

Une photo (voir plus bas) fut une  révélation. Je voyais bien les chiffres sur la balance, mais mon image de moi-même n'avait pas changé : je me voyais toujours mince et en forme. La réalité s'imposait à moi...

La transformation

Je me suis renseigné et formé auprès des meilleurs. J'ai favorisé la force et le reste a suivi. Je suis de nouveau mince, mais également plus fort et endurant que durant mes jeunes années. Toi aussi, tu peux atteindre ce résultat.


Une histoire pas très originale

Te souviens-tu de tes vingt ans ? Tu te sentais bien, en forme, mince et beau. Le monde t'appartenait.

A partir de la trentaine, tu as eu moins de temps. Tu n'étais peut-être pas autant en forme qu’avant, mais bon, tu retrouverais bien la forme plus tard. En attendant, il y a une carrière à construire et une famille à créer.

Tu n'étais probablement plus aussi mince qu’avant non plus, mais bon, tu aimais la bonne nourriture. On ne va pas se priver non plus ! Et puis, 2 ou 3 kilos, ce n'est pas bien dramatique.

Dépassée la quarantaine, ton corps ne réagit plus comme avant. Les 2 ou 3 kilos se sont additionnés au fil des années pour atteindre 10 ou 15. Ce n'est pas non plus l'obésité, mais le bidon est bien visible. Bah, c’est la vie, vous n’avez plus vingt ans!  On ne peut pas espérer être aussi performant en vieillissant

Mais quelque part, n'est-ce pas triste de se trouver déjà vieux à 40 ans ?

Changer, oui, mais comment ?

Tu aimerais changer, bien sur. Tu as lu sur Internet les histoires de ces personnes qui sont plus en forme durant la quarantaine que la vingtaine. Est-ce vraiment possible?

Aller à la gym peut être intimidant, surtout si tu ne sais pas quoi faire. Et tous ces coureurs et culturistes… Tu n’appartiens pas à ce monde…

Les entraîneurs personnels sont encore plus intimidants. Ils sont généralement forts et en forme. Ils semblent avoir toujours eu une vie parfaitement saine. Ils savent où tu en es, mais peuvent-ils le comprendre? Leur regard, leur performance, leur histoire …
Ils peuvent écouter ton histoire. Ils sauront ce que tu as traversé. Mais peuvent-ils le ressentir ?

Le fait est que les entraîneurs ont aussi leurs histoires. Certains peuvent te comprendre plus que tu ne le penses...

Je ne connais pas ton histoire. Voici la mienne.

Quand j’étais adolescent, je détestais le sport. Pourquoi transpirer quand on peut juste lire un livre ou jouer aux cartes avec ses amis? J’avais fait du judo, mais ça n’a jamais vraiment cliqué. Malgré cela, j’étais encore relativement en forme : quand j’étais enfant, passer le plus clair de notre temps à marcher, être dehors et jouer était la norme.

En tant que jeune adulte, j’ai commencé le karaté. L’influence des films de Bruce Lee… Ce type de combat m’intéressait plus que le judo. J’ai eu la chance d’avoir un bon premier professeur. Le karaté m’a fait aimer l’activité physique et accepter la rigueur de l’entraînement. J’ai traversé ma vingtaine en étant en pleine forme. J’étais relativement souple : je n’étais pas très loin du grand écart. Je pensais que j’étais fort du fait des 20 pompes que nous faisions régulièrement.

Je suis allé à l’armée. Je courais régulièrement autour de la base une ou deux fois (de 10 à 20 km), et je m’entraînais avec des commandos. Ces gars-là étaient de vrais durs, bien que très humbles. Ils m’ont beaucoup appris sur ce qu’est le vrai combat, par rapport à la compétition ; et aussi que les gars les plus durs sont ceux qui jouent le moins les durs ! Bien sûr, j’étais encore en bonne forme à cette période.

J’ai commencé à travailler et j’étais encore très actif. J’ai même couru un marathon (3h34, pas mal pour une première fois). Pendant tout ce temps, même léger (68 kg), je mangeais beaucoup. Équilibré, mais beaucoup. Voilà comment c’est arrivé…

Je mangeais toujours comme un individu actif. Le problème est que je n’étais plus actif.

Je suis devenu gros, gras et faible.

Cela n'est pas arrivé d'un seule coup, mais petit à petit. Doucement. Presque sournoisement. Je ne l’ai même pas vraiment réalisé jusqu’à mon arrivée dans la trentaine.

À un moment donné, j’étais proche des 80 kg, et ce gain n’était pas du muscle !

Comme dans le film Matrix, ma perception intérieure de moi-même était mon alter ego plus jeune et plus léger. La réalité était un moi en sur-poids et plus très forme.

La réaction

Un jour, autour de  Noël, j’ai décidé de réagir. J’allais commencer quelques pompes, tous les jours !

Après tout, j’avais l’habitude de faire des séries de 20 !

Je me suis placé sur le sol, et mis en position. Jusqu’ici tout allait bien. Je le sentais  toujours bien.


Je descendis.
Toujours ok.
Je suis remonté.
Ho ho.

Beaucoup plus dur que ce à quoi je m’attendais.
J’avais du mal. Bon, commençons la deuxième répétition.
Vers le bas, ok.
Maintenant vers le haut.
Encore,
encore.
Un peu plus.

Aïe !

Je me suis fait mal au dos…

Oui. Je me suis blessé au dos en faisant ma deuxième pompe. J’étais devenu faible à ce point. J’étais un individu faible et en sur-poids, au début de la trentaine. Triste.

J’aurais pu abandonner et accepter le fait que je n’avais pas le temps de m’entraîner, que c’était juste une évolution normale de la vie. Je ne l’ai pas fait. En quelques mois, j’ai perdu presque tout le gras. Je me suis aussi éduqué. J’ai lu beaucoup de livres et regardé beaucoup de vidéos. J’ai réalisé que je devais devenir plus fort, et que le reste suivrait. C’était le début d’un nouveau voyage au pays de la force.

Quelques années plus tard, je me sens plus fort que jamais. J’aime soulever des objets lourds au-dessus de ma tête, soulever une barre depuis le sol, épauler un kettlebell, ou descendre en grand écart au sol. Il serait pourtant facile d’oublier le début du voyage.

Quand nous nous rencontrerons, rappele-toi que j’ai raté ma seconde pompe, et que la personne sur la photo, là, au-dessus, c’est c’était moi… et sur celle d’à coté, c’est moi aussi. Après.

Tu peux penser que les entraîneurs ne comprennent pas. Comment peuvent-ils comprendre ce que cela signifie de se sentir faible, en surpoids, inapte, complètement hors de forme ? Ils sont si forts ! Ils ne peuvent pas le ressentir !

Mais en fait, si, ils le peuvent, plus souvent que tu ne le penses. Tous les entraîneurs n’ont pas commencé en tant qu’athlètes et continué ainsi jusqu’à la retraite. Il y en a quelques-uns parmi nous qui ont vraiment été hors de forme et non seulement savent, mais aussi comprennent, ce que cela demande d'efforts et de persistence pour retrouver la forme !

Il y a des gens comme moi, qui étaient en relativement bonne forme, pour ensuite devenir gros et inaptes quand la vie est arrivée.

Davantage de travail, moins d’activités physiques, et de l’argent pour profiter de bons restaurants.

Il est extrêmement frustrant et démoralisant d’échouer à une pompe quand on se souvient de ce qu’on était en mesure de faire.

Il y a ceux qui ont été blessés. Le dos cassé, par exemple. Très athlétique, et soudainement incapable de seulement marcher correctement.

Il y a ceux qui n’ont jamais été en forme jusqu’à ce qu’ils aient décidé d’agir. Peut-être juste pour pouvoir tenir le coup avec leurs enfants…

Tout le monde a une histoire. Cette histoire est unique.

Elle peut être plus facile ou plus difficile qu’une autre histoire. C’est le passé.

Un bon entraîneur ne te jugera pas pour ce que tu as été, ou même pour ce que tu es. Il regardera le futur et t'aidera à devenir ce que tu veux être.

Quand est-ce qu’on commence?

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